vendredi 23 janvier 2015

Les effeuillages du soir • 10

Elle avait la cuisse surélevée. Le genou reposant sur la couette éparpillée et flétrie.
Le tee-shirt bombé par sa poitrine endormie.
Dans la grogne, sa culotte n'avait pas été remise.
De son canapé, il voyait le petit sexe palpitant. Il luisait. Fraichement épilé.
La soirée avait été maussade et pourtant... il rêvait de glisser sa langue entre ses fesses hardies.
Elle s'était apaisée, et sa douce respiration soulevait délicatement son corps détendu.
Elle regardait son reflet dans la fenêtre, sans mouvement.
Il se leva alors, posa sa tasse sur la petite table derrière elle, lentement, s'éloignant et l'observant d'un œil.
Il se rapprocha alors, la tête penchée, avant de s'agenouiller la tête devant ses fesses.
Elle soupira. Agacement ? Attente ?
Il osa un doigt frôlant les lèvres au gonflé si tentant.
Elle tressaillie un peu.
Il baisa la fesse droite.
Elle ne riposta point, courbant un peu les reins. Un oui ?
Du pouce il écarta les fesses ainsi offerte, et de sa langue il vint goûter sa délicieuse chatte, fendant ses lèvres de la pointe, humant le plis de son désir.
Sa petite main vint se glisser dans ses cheveux, poussant sa tête entre ses lobes épais.
Le contact ainsi était rétabli, il agita donc à son bon plaisir sa langue, ses doigts dans ce sexe miellé.
Dociles, les voici revenus.

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jeudi 15 janvier 2015

Fugue en C mineur

Un fond sonore classique coule derrière ma nuque.
Toi tu donnes le la sur ma hanche.
Je me balance sur le rythme doux.
La voilà donc, la fonte des sentiments, recroquevillés au creux de ton cou.
Je les embrasse. Je les lèche, avant qu'ils ne dégoulinent sur ton ventre.
Je les remporte à ton oreille.
Tu les entends soupirer, désespérés de prendre de l'ampleur, de s'envoler...
La nuit nous retranche entre nous seuls...
La musique bruisse, ta main se glisse sous mon pull mousse pour épouser mon sein en Sol.

Avec ma jambe je forme la clé...



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mardi 6 janvier 2015

La poussière des yeux

Attendre longtemps le frisson
Fermer les yeux
Faire le silence à l'unisson
Changer un peu.

vendredi 26 décembre 2014

Les effeuillages du soir • 9

Et l'hiver, enroulé dans la nuit, picotait les doigts et chuchotait des envies de chaudes passions. Assis sur un banc, nous regardions les étoiles naissantes, moi sur tes genoux, les jambes croisées.
Tu réchauffais tes doigts à toi sur le haut de ma cuisse où un bas s'agrippait, frôlant innocemment d'un index tendu le gonflé de mon sexe plein de ces envies.
Mon corps se tendait et s'accrochait en une lente certitude au tien, et tes doigts en profitaient pour gagner du terrain, s'appuyant un coup entre mes lèvres, tirant l'élastique d'un autre, glissant sur ma peau brûlante, mon con gélatineux...
La brume incandescente vibrait. Et ton doigt jouait dans l'intime de mon manteau.
J'étouffais un cri au creux de ta nuque quand toi, en chuchotant  au creux de mon oreille «il fait bien chaud, là», tu enfonçais d'un coup ton doigt au rond de ma chatte. Restant ainsi un moment indécent, baisant ma bouche.
Puis tu pris tes va et vient doucement, caressant du pouce ma bille rougie...
Et tes paroles implacables :  «meurs dans mes bras».

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jeudi 18 décembre 2014

Les effeuillages du soir • 8

Nous sommes de ces corps qui se glanent.
Heures après heures. Caresses et puis paresse. Frissons et vapeurs...
Dans les clapotis doux, dans la défaillante chaleur, tu lèves ma jambe sur le bord de la baignoire et tes doigts filent dans ma chatte déjà rougie. Mon ventre se plaque entre le carrelage froid et ton corps si chaud. Le floc de l'eau répond au floc de mon con. Je plante les doigts dans ta nuque, coller à ton souffle. Ta queue dans mon dos s'impatiente, sursautant.
Chaleur sur chaleur ; je halète.

Tu me retournes d'un coup et tu m'enlaces, lèvres sur lèvres.
J'accoste la base de tes couilles et je glisse sur toi.
Il est près d'une heure et la température ressentie est de 37°2.

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mardi 9 décembre 2014

Ton matin blanc • 5

Un filet de lumière, jour éteint, nuit fuyante.
Je ferme les yeux, encore, espérant ta main qui m'attrape sous les draps.
Je souris, la tête posée sur l'oreiller.
J'entends ta respiration, tes mouvements lents qui froissent les draps.
Là, sur la rondeur de ma fesse tu atterris :
Bout des doigts chauds qui glissent sur mon ventre.
J'ouvre la bouche. Soupir ténu et tremblant d'émotions.
Tu loves mon sein dans ta main. Désir palpable.
J'ondule entre tes doigts.
Je m'offres à ta bouche et t'attire...
Ta main entre mes cuisses je veux !
Glissement de terrain.
En pointe aigue.

- Miroir -


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