samedi 14 novembre 2015

Les petites vies

Tu vois la vie elle est là, dit-il
Il déplie alors ma paume, fragile
Me montre les lignes de ma main
Et du doigts, en suit le dessin
Jusqu'à mon poignet, où
Les petites veines bouent
Et transparaissent, opalines
Tant la peau y est fine.

Sur mon poignet il pose ses lèvres
Et lentement monte la fièvre.


Pour lire les précédents billets : Les petites poésies de nuit

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